Atlas des reflets célestes
Il est des livres dans lesquels on se promène comme dans un rêve : oubliant la narration linéaire, mêlant différents genres littéraires, réinventant sans cesse leur propre matière fictionnelle, ils promènent leurs lecteurs comme en des labyrinthes de songes échevelés.
Atlas des reflets célestes fait partie de ces livres déroutants – au sens premier du terme : sortant des autoroutes balisées du roman, il s’invente à travers une constellation d’images où l’on croisera des personnages vivant à ciel ouvert, des fragments de commentaires de cartes ou d’ouvrages réinventés, des éclats sinueux de l’encyclopédie Serpentiana, des mythes sortis des ombres, des descriptions d’objets improbables, une cartographie merveilleuse de nos inconscients, un traité d’anatomie improbable, des possibilités de monde, des scénettes de vie quotidienne, un éloge du droit à rêver et à vivre en toute liberté, une certaine volonté de parcourir les dix mille chemins d’espoir qu’offre cet Univers qu’on façonne à son gré…
Texte-gigogne, atlas aux légendes dépourvues d’images, bizarrerie littéraire tissée de mélancolie et de gaieté irréelle : il serait bien vain de trouver la formule qui saurait le mieux qualifier ce texte qui joue avec l’indicible et l’invisible pour mieux charmer son lecteur.
Un beau texte, à mettre entre les mains de ceux qui aiment Borges, Calvino, Eco, Cortazar, Ende, Vian, Breton ou Le Dictionnaire Khazar…