30-11-2012
Ecce Homo
Marteler, sangler, épingler, river dans le texte ce « voici l’homme » presque nietzschéen.
Représenter l’homme dans sa modernité grisâtre, perdu dans des « foules sans élan », les « gaz/ des carrefours », « le béton/ poussiéreux », « roulant/ d’improbables mécaniques ».
Balbutier son « accoutrement / labial » qui ne parvient pas à redorer son humanité, bradée qu’elle est aux « nuées sans couleur » des néons, à la panique de ce monde décérébré, inconstant, « privé d’emblèmes ».
Dire son corps et son esprit crucifiés par le néant, tiraillés, réduits « à l’effigie de rien », mais cherchant à jaillir, malgré tout, à travers le cri & la verdeur du poème.
Vous pouvez commander ce texte-cri et sa reliure de sang-brique ici.