Micro-coulisse
Aujourd’hui, micro-coulisse : hier, j’évoquais la démystification du glamour de l’écrivain en soulignant que tout cela, vraiment, ce n’était que du travail.
Je pourrais aujourd’hui me lancer dans une autre longue diatribe qui, en toute logique, vous expliquerait que, si je tiens autant à souligner qu’il s’agit de travail et non pas d’inspiration, c’est avant tout pour que le métier d’écrivain et plus globalement d’artiste soit reconnu à sa juste valeur – financière, notamment, ce qui éviterait ces arnaques qui se multiplient sur internet à base de « j’organise un concours gratuit/je ne te paye rien pour ton travail artistique mais je te promets une pub d’enfer, tu devrais m’être reconnaissant », dont sont souvent victimes mes amis graphistes et illustrateurs, ou « mais tu écris tellement bien et tu as tellement d’inspiration, tu peux pas me rédiger un petit truc vite-fait », qui concerne, cette fois, mes amis écrivains.
Non, aujourd’hui, faute de temps pour polémiquer, je partage tout simplement avec vous les petits morceaux de légèreté que je m’offre après une journée à laisser mon perfectionnisme vociférer contre mon incapacité à sortir immédiatement des phrases parfaites. Sur cette photo, vous apercevez donc tout simplement des sels de bain pour reconstituer, dans ma baignoire, les excellents minéraux de divers onsen japonais, une peluche du Voyage de Chihiro et une de mes friandises préférées, des morceaux de yuzu confits.
Et ça sera tout pour aujourd’hui ; je vous laisse deviner ce que je retourne faire. ;-)
J’en profite toutefois pour vous remercier pour vos réactions, publiques et privées, toujours encourageantes et bienveillantes, qui me redonnent de l’énergie entre deux paragraphes ! MERCI !